Nairobi, 18 août 2017 (AFP)
Quatre villageois ont été tués à l’arme blanche dans un raid contre leur localité dans la nuit de jeudi à vendredi dans le comté côtier de Lamu (sud-est), a-t-on appris de source policière.
L’attaque a été perpétrée vendredi vers 01H00 dans le village de Maleli, près de la localité de Witu, une région qui est le théâtre depuis plus de trois ans d’attentats menés par les insurgés islamistes somaliens shebab.
Mais selon la police kényane, l’attaque de vendredi trouverait ses causes localement.
« Le nombre de personnes tuées est de quatre et nous avons établi qu’il s’agissait d’un conflit entre éleveurs et agriculteurs », a déclaré à l’AFP le chef de la police de la région côtière, Larry Kieng.
« Les assaillants ont extrait les victimes de chez elles et les ont tuées », a-t-il ajouté, précisant qu’ils avaient également brûlé des maisons.
En juillet, neuf villageois avaient été tués à l’arme blanche dans des circonstances similaires, une attaque initialement attribuée aux shebab.
Toutefois, le quotidien The Standard avait interrogé des rescapés pour qui le raid contre leur village s’inscrivait dans le cadre de conflits fonciers anciens et récurrents.
L’attaque a été perpétrée vendredi vers 01H00 dans le village de Maleli, près de la localité de Witu, une région qui est le théâtre depuis plus de trois ans d’attentats menés par les insurgés islamistes somaliens shebab.
Mais selon la police kényane, l’attaque de vendredi trouverait ses causes localement.
« Le nombre de personnes tuées est de quatre et nous avons établi qu’il s’agissait d’un conflit entre éleveurs et agriculteurs », a déclaré à l’AFP le chef de la police de la région côtière, Larry Kieng.
« Les assaillants ont extrait les victimes de chez elles et les ont tuées », a-t-il ajouté, précisant qu’ils avaient également brûlé des maisons.
En juillet, neuf villageois avaient été tués à l’arme blanche dans des circonstances similaires, une attaque initialement attribuée aux shebab.
Toutefois, le quotidien The Standard avait interrogé des rescapés pour qui le raid contre leur village s’inscrivait dans le cadre de conflits fonciers anciens et récurrents.